Lundi 21 Mars

 

Graine de crapule 1er volet de la trilogie

représenté près de 100 fois - prix d’interprétation du Festival de théâtre critique de Cergy Pontoise en 1996

 

19H30. Graine de crapule d’après Fernand Deligny

 

Graine de crapule retrace les tribulations pittoresques d’une éducatrice

à travers une vision existentielle, poétique et enragée.

Les aphorismes de Graine de crapule, aussi cocasses que féroces

démontent avec humour et férocité les paradoxes du métier d’éducateur.

Bonnes consciences et préjugés volent en éclat! Nul n’est épargné !

 

Adaptation, conception et jeu : Adeline Nunez

Direction du jeu : Cécile Duval

Costume : Sidonie Bergot

Collaboration à la dramaturgie : Serge Kolski

Extraits de musique de Iva Bittova

Production : La scène buissonnière

Mardi 22 Mars

 

15H. Rencontre avec ceux qui travaillent les textes d’Armand Gatti 1

Collectif* des Metteurs en Scène : Rachid Belkaïd, Mohamed Melhaa, Eric Salama, Jean-Marc Luneau Matthieu Aubert à l’occasion de la présentation du Cheval qui se suicide par le feu au 20e Théâtre, lundi 21 et mardi 22 Mars :

 

Depuis plusieurs années, un groupe de metteurs en scène se retrouve autour des textes d’Armand Gatti. La vivacité de leur démarche rend parfaitement compte de la tension du poétique et du politique dans cette écriture. L’idée, cette année, de réunir sur deux jours plusieurs groupes venus de Montpellier, Strasbourg, Genève, Montreuil et Paris permet une véritable immersion dans l’œuvre du poète dramaturge. Au programme :

Le cheval qui se suicide par le feu, Le poème de Berlin, Les îles -comédie musicale, La moitié du ciel et nous

Plus d'infos sur : www.vingtiemetheatre.com/spectacle/festival-armand-gatti/

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Les metteurs en scène, Mohamed Melhaa, Eric Salama, Jean-Marc Luneau et Matthieu Aubert travaillent depuis dix à vingt ans avec Armand Gatti. Outre ce compagnonnage artistique commun, chacun d'eux – avec son univers, sa démarche, ses possibilités – réinvente le théâtre d'Armand Gatti : sous forme d'ateliers (à l'université, à l'hôpital psychiatrique, dans les quartiers) ou de manière professionnelle avec sa compagnie ; dispersés dans l'espace francophone (Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Alsace, Suisse). Ces pièces ont en grande partie été présentées à la Parole errante (Pour les plus récentes : Le Poème de Berlin et Ces Empereurs aux ombrelles trouées en 2014, La Tribu des Carcana en 2013, Le Quetzal en 2010).

 

Le désir de notre collectif est de prolonger ce mouvement dans le temps et de proposer chaque année une expérience théâtrale tout à fait inédite, comme ce fut le cas pour la mise en scène collective du Cheval qui se suicide par le feu l'été 2015). Dans cette continuité, notre collectif se propose de croiser - mais non unifier - ces créations, ces réactions, ces pensées, et animer ce qui serait, à la fois, un lieu de pratiques et un espace de débat, de réflexion et de recherche sur la mise en scène et la dramaturgie dans le théâtre de Gatti.

Mardi 22 Mars (suite)

 

Putain de guerre !

Ouverture portes 19h

 Spectacle à 21h

 Repas et buvettes avant et après le spectacle

 Entrée Prix Libre

 

Mercredi 23 Mars

 

15h. Rencontre avec ceux qui travaillent les textes d’Armand Gatti 2

Collectif des Metteurs en Scène : Rachid Belkaïd, Mohamed Melhaa, Eric Salama, Jean-Marc Luneau Matthieu Aubert à l’occasion de la présentation du Cheval qui se suicide par le feu au 20e Théâtre, lundi 21 et mardi 22 Mars.

 

 

20h30. BILLES DE VERRE, ECLATS DE PLOMB

 

Thérèse Bonnétat et Haciba Boucenna ont rencontré l'écriture de Gatti lors de l'expérience théâtrale Gatti menée en 2010 à Montpellier. Elles poursuivirent cette aventure avec Matthieu Aubert dans la mise en scène de La Cigogne présentée en 2012 à la Parole errante. Aujourd'hui, elles viennent nous présenter une étape de leur travail.

 

Thérèse Bonnétat : Auteur et conceptrice du projet

Didier Billon : Metteur en scène

Haciba Boucenna : Comédienne et lectrice

Assistante à la mise en scène : Sarah Lazarus

Jackie Taffanel : Chorégraphe et regard extérieur

Louis Ingrado : Musicien

Coproduction : La Petite Fabrique / Idéokilogramme

 

De l'île des Revenants à Blida,

Marseille - centre du Monde -

Saint Alban - Rodez - Aïn Kerma, deux hommes avancent.

Ils ne se sont jamais parlé

Ils avaient deux ou trois choses à se dire, pourtant

Frantz Fanon, Antonin Artaud

En blanc sur fond rouge

C'est par ce récit qu'ils se rencontreront,

médecin-militant et cracheur de flammes folles.

Dans l'imaginaire d'une jeune conteuse, La Faro, calée au Vieux Port de la Cité.

Intrépide, happée par le rayonnement profond de leurs deux êtres, elle nous les restitue avec malice dans une célébration up-tempo et une gravité visionnaire

Jeudi 24 Mars

 

Semaine des arts (à Montreuil) – université paris en partenariat avec La parole errante et le Labex Arts- H2H

 

18h 30 à 22h. « Filmer l’écriture musicale » Jean Paul Olive, Álvaro Oviedo, Stéphane Gatti

 

Cette manifestation présente deux projets du laboratoire « Esthétique, musicologie, danse et création musicale » réalisés en partenariat avec La parole errante et le Labex Arts-H2H au sein du programme « Prose musicale et geste instrumental ».

L’idée du programme est de réfléchir à la transmission de la musique (écriture musicale et interprétation) grâce à l’utilisation de l’image ; en « ralentissant » le processus musical, le film permet d’entrer plus profondément dans les strates de la composition qui sont mises à plat par le travail de l’interprétation. Le projet a été mené par Jean Paul Olive et Álvaro Oviedo, du département de musique de Paris 8 et à donné lieu à un livre et deux films documentaires tournés par Stéphane Gatti.

Les deux documentaires seront projetes à cette occasion, donnant lieu à un débat sur la question de l’écriture musicale, de l’interprétation et de la manière de filmer l’écriture grâce au geste instrumental :

 

18h 30. Bagatelles Inventaire un film de Stéphane Gatti avec le quatuor Van Kuijk sur les Bagatelles pour quatuor à cordes d’Anton Webern ;

 

20h. Les Pierrot lunaire, travail en cours de Stéphane Gatti sur le Pierrot lunaire d’Arnold Schoenberg avec Jean Roudon et des étudiants du Pôle supérieur de musique 93.

 

Un débat sur l’écriture musicale, l’interprétation et la manière de montrer par l’image les processus musicaux aura lieu ensuite.

Vendredi 25 Mars

 

BAL RITAL

Le Bal Rital n'est pas qu'un Bal, mais aussi un moment de rencontres et de partage : une occasion originale, légère et informelle pour connaître l'Italie et les italiens. C'est la culture populaire qui est au centre de cet événement : la cuisine traditionnelle et régionale, la chanson populaire, les musiques et les danses traditionnelles, les auteurs compositeurs indépendants et engagés...

 

19h. repas, concerts, projections documentaires

 

Samedi 26 Mars

 

NOUS AVONS BESOIN DE LIEU POUR HABITER LE MONDE

La Parole Errante demain

 

Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde. Qu'il s'agisse d'un squat, d'un Groupe d'Entraide Mutuel, d'un centre social, d'une coopérative, d'une ferme achetée, d'une librairie, d'une cantine. Des lieux. Des anciens lieux qui tentent de faire face, de nouveaux qui tentent de naître. Des lieux pour prendre ou reprendre pied dans les villes, les campagnes où nous vivons. Des lieux pour défendre un territoire ou s'en fabriquer un. Des lieux pour conspirer, respirer, penser, depuis lesquelles agir, accueillir. Ces lieux sont rares mais ils existent. Nous les inviterons à témoigner et répondre à la question : quelles politiques des lieux ? Quelles exigences, quel refus, quel antagonisme, quelle alliance, quelle entraide, quelle solidarité, quelle ouverture, quel accueil, quelle convivialité, quels usages du monde, quel chemin à prendre ensemble, quel plan ?

 

15 h. Restitution des discussions thématiques réalisées lors des premières rencontres organisées par le collectif La parole Errante Demain autour de l'avenir du lieu.

 

19H

Bal rital

 

 

Dimanche 27 mars

 

"Lieux" dans la ville

 

11h. Brunch suivi d’ateliers, débats et projections.

 

Il y a deux villes...

L’une marquée par la précarité, la concurrence, l’individualisme, la peur de l’autre, l’endettement ou la privatisation de l’espace public. L’autre faite de luttes, de solidarités, d’une profusion d’initiatives culturelles, sociales, politiques mettant en acte d’autres valeurs. C'est dans cette seconde géographie que le collectif « la Parole demain » entend réfléchir le devenir du lieu. Comment penser un lieu réellement inscrit dans la ville ? Un lieu où le partage traditionnel entre activités « dites » sociales et culturelles serait questionné pour ouvrir à une pensée du commun et de l'usage ? Pour nourrir cette réflexion, nous inviterons différents collectifs à venir partager leurs expériences de « lieux » aujourd'hui.

 

17h. Lecture théâtralisée de So phare away d'Alain Damasio

avec Marco Candore, Jérémie Bergerac, Flo, Audrey Olivetti et Laure Porta

So Phare Away, est une nouvelle d'Alain Damasio, auteur contemporain de science-fiction, qui nous plonge dans une ville minérale, modelée au gré de marées d'asphalte et traversée par un flux continu de voitures en mouvement perpétuel, d'où se dégage un smog qui fait ainsi naître la Nappe. Venez plonger dans le mystère de cette ville. En présence d'Alain Damasio.

 

19h30. Repas

 

21h. Ciné-concert : La ville en 8mm

-Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal en super 8, ont décidé d'aller cramer des pellicules pour réaliser un film ou ce qui pourrait bien ressembler à un film autour de la Ville. Pour nous accompagner, nous avons fait appel à des ami.es musicien.nes qui improviseront une bande sonore en direct. Si le coeur vous en dit, prenez vos instruments et rejoignez-nous pour ce ciné-concert-impro-boeuf.